Ewa Senczawa [eva senshava] is born in a village of the polish south-east, near the town of Zamocz, on the Ukrainian borderline, in the mid 1960's. During her childhood she developed drawing skills, and was later admitted to the Art's Academy in Krakow, where she established her own style in realist painting. Through those years, fearing cold and rebel to academic rules, she spent a lot of time in the well heated greenhouses of the nearby botanic garden, while many of her fellow students would tap their feet in the Academy's cold studios, due to restrictions on coal deliveries of the communist years. Member of the jury during her graduation, Ignacy Trybowski, director of the Palac Sztuki, Krakow's art museum for temporary exhibitions, was so impressed by her paintings, that he offered her a personal exhibition, which became a success with thousands of visitors. A public attraction in Krakow repeated twice later, at the Judaica Foundation in the Borough of Kazimierz, when over ten thousand visitors came to see her new shows. But before that, at the end of her studies, close to the fall of communism in Poland, she left the country and painted and showed through Europe, in Greece, Switzerland, Turkey, Spain, Italy, and mostly France. Exclusively of realistic expression, produced in oil, tempera, gouache, ink, and dry pastel, on linen, hardboard, and paper, her artwork subjects mainly concern cafés, private interiors, portraits, gardens or nature. Close to Avigdor Arikha, Frank Auerbach, Lucian Freud, Robert Guinan, R.B. Kitaj, Alice Neel, Elizabeth Peyton, and to Sam Szafran, the young artist left Poland at the beginning of polemics in Europe about contemporary art. But after her passage to the west, Ewa Senczawa never diverted from her romantic road and that particular style of hers, which out of any subjective preferences, offers those rare refinements, that make the great difference in art, between mediocrity and majesty.

Ewa Senczawa [eva senshava] est née dans un village du sud-est polonais, près de la ville de Zamosc, le long de la frontière ukrainienne, au milieu des années 1960. Pendant son enfance elle a développé des talents en dessin, et fut par la suite admise à l'Académie des beaux-arts de Cracovie, où elle a établi son propre style en peinture réaliste. Durant ces années-là, craignant le froid et rebelle aux règles académiques, elle a passé beaucoup de temps dans les serres bien chauffées du jardin botanique voisin, alors que plusieurs de ses collègues étudiants tapaient des pieds dans les ateliers frigorifiés de l'Académie, en raison des restrictions de livraison du charbon durant l'ère communiste. Membre du jury lors des examens finaux, Ignacy Trybowski, directeur du Palac Sztuki, le musée de Cracovie dédié aux expositions temporaires, fut si impressionné par ses peintures qu'il lui a offert une exposition personnelle, laquelle est devenue un succès avec des milliers de visiteurs. Cet attrait du public à Cracovie va se répéter deux fois par la suite, à la Fondation Judaica dans le quartier de Kazimierz, quand plus de dix mille visiteurs sont venus voir ses nouvelles expositions. Mais avant ça, à la fin de ses études, près de la chute du communisme en Pologne, elle a quitté le pays pour peindre et exposer à travers l'Europe, en Grèce, Suisse, Turquie, Espagne, Italie, et surtout en France. Exclusivement d'expression réaliste, produite à l'huile, tempera, gouache, encre, et pastel sec, sur toile, panneau, et papier, les sujets de ses oeuvres concernent principalement des cafés, des intérieurs privés, des portraits, des jardins et la nature. Proche d'Avigdor Arikha, de Frank Auerbach, de Lucian Freud, de Robert Guinan, de R.B. Kitaj, d'Alice Neel, d'Elizabeth Peyton, et de Sam Szafran, la jeune artiste a quitté la Pologne au début de polémiques en Europe à propos d'art contemporain.
Mais après son passage à l'ouest, Ewa Senczawa n'a jamais dévié de sa trajectoire romantique ni de son style particulier, qui hors des préférences subjectives, offre ces raffinements rares, qui font la grande différence en art, entre grandeur et médiocrité. David Szmul

 


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